Liés à une hygrométrie
trop importante, les problèmes de mue -persistante-
peuvent entraîner de larges
lésions cutanées; retenues
par l'accumulation successive de mues et rendues
vulnérables par trop d'humidité, les
écailles se détachent par lambeaux au moindre
frottement.
La peau interstitielle apparaît alors sans plus de
pigmentation ni aucune protection.
La phase de séparation
des tissus sous-jacents,
déjà kératinisés et de
l'exuvie se prolonge anormalement; la mue se craquelle
alors, laissant sourdre de la lymphe.
Au contact de l'air chargé d'humidité,
le liquide
lymphatique s'écoule et tarde à
s'assécher, provoquant une altération de la
peau interstitielle; la phase de
mue ne s'opérera donc pas idéalement,
ne laissant se détacher la peau que par lambeaux
fragilisant alors les écailles et privant l'animal de
toute protection épidermique...
Il convient bien évidement de rétablir un
taux d'hygrométrie propice au serpent -dans un
environnement sain-, en prenant garde de ne laisser aucun
élément de décor sur lequel il serait
susceptible d'aggraver ses blessures et de traiter
localement toutes les zones lésées.
ETAPES DE LA MUE DES
SERPENTS, par
J.Jacques Peres.
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