La trachée est facilement
repérable, très en avant dans la gueule, il
est difficile de se tromper et de faire une
fausse-route.
La proie doit être de
taille
réduite (moitié
de la taille habituellement distribuée).
Elle sera préalablement
lubrifiée à l'aide de blanc d'oeuf (davantage
qu'à l'aide d'huile qui gêne l'absorption des
nutriments).
Suivant la taille du serpent et
l'expérience de l'opérateur, il est bon
d'avoir un aide qui fera la contention tandis que
l'opérateur saisit délicatement le serpent
derrière la
tête et entreprend de lui
ouvrir la gueule à
l'aide d'un petit instrument non traumatisant (petite pince, petite spatule en bois, ou
simplement avec le museau de la souris).
Poser le serpent à plat sur
une table est une bonne solution.
La proie est alors introduite
(tête la première évidemment)
très
doucement. S'il s'agit d'une
souris par exemple, on la tient par une pince à bords
mousses placée au niveau de son cou.
Lorsque la moitié
de la souris est introduite, on continue la progression en poussant doucement
à la main.
Lorsque la proie a disparu, on
peut commencer un léger
massage de la région cercicale pour faciliter la progression, sauf si elle semble se faire
spontanément.
La contention sera lentement relâchée à ce moment. Il faut éviter
tout geste brusque et agir très précautionneusement pour éviter toute
régurgitation de la proie.
Parfois, il suffit d'initier le
gavage pour que la proie soit déglutie.
Une fois le gavage terminé,
il faut replacer le serpent très
précautionneusement dans
son terrarium et ne plus le
déranger pendant
4 à 5 jours au minimum (s'assurer des paramètres
d'ambiance, notamment une tempéraure suffisamment
élevée pour faciliter la digestion).
Enfin, il faut préciser les
circonstances du recours au gavage à la proie: dans
les cas où le serpent ne s'est pas nourri
spontanément depuis longtemps, sans pour autant être tombé
dans un état de cachexie avancée.
Dans ce dernier cas, il faut avoir
recours au gavage par sondage
oesophagien (alimentation semi
liquide) ou même une réhydratation et
réanimation
préalable dans les cas les plus graves (la digestion
d'une proie étant impossible en regard de
l'affaiblissement de l'animal, un gavage peut le
tuer).
Il est nécessaire de
rechercher la cause de l'anorexie.
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